L'apprentissage collaboratif est un travail d'équipe où chaque membre effectue une partie du travail afin d'atteindre un même but. Toutefois, les membres n'ont pas de rôles attitrés et la réussite du projet ne dépend pas de la présence de chacun d'entre eux. De plus, comme chaque membre n'est pas indispensable à la réussite du travail, ils peuvent planifier, séparer et gérer la tâche entre eux, ce qui demande beaucoup moins de gestion à l'enseignante. C'est d'ailleurs ce que précisent les auteurs Henri et Lundgren-Cayrol (1997) « L'apprenant (l'élève) doit être actif et l'expert pas à sa place, mais en le soutenant, en ne faisant pas à sa place, mais en le soutenant, en le questionnant ou en lui donnant des indices... » De plus, Boutin et Gouin (2017) mentionnent que l'enseignant est un expert qui donne des rétroactions, des commentaires et des modélisations à ses élèves pour les orienter dans la tâche à effectuer. Malgré l'étayage de l'enseignant, les élèves conservent leur autonomie dans la réalisation de la tâche puisqu'ils peuvent faire eux-mêmes de l'étayage par leurs interactions.
Le travail collaboratif et la cohésion de groupe s'influencent l'un et l'autre, car on peut amener les élèves à travailler ensemble dans le but de développer la cohésion de groupe à un niveau supérieur. On peut également partir du fait qu'il y ait une bonne cohésion de groupe pour amener les élèves à collaborer davantage. Les auteurs Boutin et Gouin (2017) mentionnent que pour mettre en oeuvre une communauté d'apprentissage dans une classe, il faut tendre à multiplier les occasions d'interaction où les buts d'apprentissages des élèves sont partagés. De plus, il faut non seulement faire participer les élèves, mais aussi les amener à se responsabiliser dans leurs apprentissages tout en les faisant interagir entre pairs afin de consolider ou de modifier leurs savoirs.
En terminant, Boutin et Gouin (2017) mentionnent qu'un modèle de gestion de classe basé sur la communauté d'apprentissage permet d'amener les élèves à interagir dans la classe en regard du vivre-ensemble (établissement des règles, organisation spatiale de la classe, interaction pour apprendre, etc.) et de l'apprendre-ensemble (collaboration, apprentissage par projets, coopération, etc.) Ces interactions permettent à l'enfant de travailler individuellement tout en étant associé à ses pairs dans la réalisation d'un projet, ce qui travaille son autonomie.
Le travail collaboratif et la cohésion de groupe s'influencent l'un et l'autre, car on peut amener les élèves à travailler ensemble dans le but de développer la cohésion de groupe à un niveau supérieur. On peut également partir du fait qu'il y ait une bonne cohésion de groupe pour amener les élèves à collaborer davantage. Les auteurs Boutin et Gouin (2017) mentionnent que pour mettre en oeuvre une communauté d'apprentissage dans une classe, il faut tendre à multiplier les occasions d'interaction où les buts d'apprentissages des élèves sont partagés. De plus, il faut non seulement faire participer les élèves, mais aussi les amener à se responsabiliser dans leurs apprentissages tout en les faisant interagir entre pairs afin de consolider ou de modifier leurs savoirs.
En terminant, Boutin et Gouin (2017) mentionnent qu'un modèle de gestion de classe basé sur la communauté d'apprentissage permet d'amener les élèves à interagir dans la classe en regard du vivre-ensemble (établissement des règles, organisation spatiale de la classe, interaction pour apprendre, etc.) et de l'apprendre-ensemble (collaboration, apprentissage par projets, coopération, etc.) Ces interactions permettent à l'enfant de travailler individuellement tout en étant associé à ses pairs dans la réalisation d'un projet, ce qui travaille son autonomie.
Sources consultées :
[1] Gaudet, Denise et al. (1998). La coopération en classe : guide pratique appliqué à l’enseignement quotidien. Canada : Chenelière / Mc Graw-Hill. P.173
[2] Ibid. p. 177
[3] Thousand S., Jacqueline et al. (1998). La créativité et l’apprentissage coopératif. Montréal, Canada : Les Éditions Logiques. p. 106
[4] Notes de cours. ENP-2005-07. (2014-2015). Intégration des formules pédagogiques et gestion de classe : du préscolaire au 3e cycle du primaire, Université Laval, 7 p.
[5] Boutin, P-A. et Gouin, J-A. (2017). La communauté d’apprentissage : interagir pour apprendre ensemble. https://parlonsapprentissage.com/la-communaute-dapprentissage-interagir-pour-apprendre-ensemble/ page consultée le 26 février 2017
[6] Teluq (2017). Étayage. http://wiki.teluq.ca/TED6210/index.php/Etayage page consultée le 26 février 2017
[1] Gaudet, Denise et al. (1998). La coopération en classe : guide pratique appliqué à l’enseignement quotidien. Canada : Chenelière / Mc Graw-Hill. P.173
[2] Ibid. p. 177
[3] Thousand S., Jacqueline et al. (1998). La créativité et l’apprentissage coopératif. Montréal, Canada : Les Éditions Logiques. p. 106
[4] Notes de cours. ENP-2005-07. (2014-2015). Intégration des formules pédagogiques et gestion de classe : du préscolaire au 3e cycle du primaire, Université Laval, 7 p.
[5] Boutin, P-A. et Gouin, J-A. (2017). La communauté d’apprentissage : interagir pour apprendre ensemble. https://parlonsapprentissage.com/la-communaute-dapprentissage-interagir-pour-apprendre-ensemble/ page consultée le 26 février 2017
[6] Teluq (2017). Étayage. http://wiki.teluq.ca/TED6210/index.php/Etayage page consultée le 26 février 2017