L'apprentissage coopératif comporte plusieurs composantes qui sont prises en compte et non seulement les méthodes de travail utilisées. Dans cette pédagogie, les élèves ne sont pas seulement amenés à travailler les apprentissages scolaires prescrits par le Programme de formation de l'école québécoise. « Or, le travail en coopération est plus exigeant ; aux objectifs sociaux et affectifs s'ajoutent des objectifs cognitifs, des objectifs d'apprentissage reliés au programme d'étude. » [1} En ce sens, l'apprentissage coopératif privilégie certaines valeurs ainsi que des habiletés sociales qui sont à développer chez les élèves. Ces derniers ne sont pas encore prêts à élaborer et à gérer l'entièreté du travail demandé dû à un manque d'autonomie et de maturité. En général, la coopération amène les élèves à développer leurs capacités personnelles tout en mettant l'accent sur les valeurs d'autonomie, d'entraide, d'acceptation des différences et de responsabilisation [2]. Les élèves ont chacun un rôle à jouer pour la bonne réussite du travail (ex. : gardien du temps, secrétaire, etc.). De plus, nous pouvons parler de travail coopératif dans cette optique : « [...] il faut qu'un objectif commun soit choisi par le groupe qui sera récompensé par ses efforts. » [3] Bref, tous les élèves doivent être assidus dans leur rôle puisque la réussite ou l'échec du groupe en dépend. Cela crée une relation d'interdépendance entre les membres de l'équipe. Là réside la principale différence entre le travail coopératif et le travail coopératif.
« Mais en fait, tous les programmes d'études se prêtent à la conception de situations pédagogiques où l'élève est appelé à travailler en coopération. C'est alors pour lui une occasion d'apprendre à planifier et à réaliser une action avec d'autres, d'apprendre la discussion en groupe et la concertation dans l'action en vue d'un objectif commun, avec tout ce que cela implique d'adaptation à la situation, de reconnaissance de l'apport de chacun, de sens de l'organisation et de sens du partage. » [4]
Sources consultées :
[1] Gaudet, Denise et al. (1998). La coopération en classe : guide pratique appliqué à l’enseignement quotidien. Canada : Chenelière / Mc Graw-Hill. P.173
[2] Ibid. p. 177
[3] Thousand S., Jacqueline et al. (1998). La créativité et l’apprentissage coopératif. Montréal, Canada : Les Éditions Logiques. p. 106
[4] Notes de cours. ENP-2005-07. (2014-2015). Intégration des formules pédagogiques et gestion de classe : du préscolaire au 3e cycle du primaire, Université Laval, 7 p.
[5] Boutin, P-A. et Gouin, J-A. (2017). La communauté d’apprentissage : interagir pour apprendre ensemble. https://parlonsapprentissage.com/la-communaute-dapprentissage-interagir-pour-apprendre-ensemble/ page consulté le 26 février 2017
[6] Teluq (2017). Étayage. http://wiki.teluq.ca/TED6210/index.php/Etayage page consulté le 26 février 2017
« Mais en fait, tous les programmes d'études se prêtent à la conception de situations pédagogiques où l'élève est appelé à travailler en coopération. C'est alors pour lui une occasion d'apprendre à planifier et à réaliser une action avec d'autres, d'apprendre la discussion en groupe et la concertation dans l'action en vue d'un objectif commun, avec tout ce que cela implique d'adaptation à la situation, de reconnaissance de l'apport de chacun, de sens de l'organisation et de sens du partage. » [4]
Sources consultées :
[1] Gaudet, Denise et al. (1998). La coopération en classe : guide pratique appliqué à l’enseignement quotidien. Canada : Chenelière / Mc Graw-Hill. P.173
[2] Ibid. p. 177
[3] Thousand S., Jacqueline et al. (1998). La créativité et l’apprentissage coopératif. Montréal, Canada : Les Éditions Logiques. p. 106
[4] Notes de cours. ENP-2005-07. (2014-2015). Intégration des formules pédagogiques et gestion de classe : du préscolaire au 3e cycle du primaire, Université Laval, 7 p.
[5] Boutin, P-A. et Gouin, J-A. (2017). La communauté d’apprentissage : interagir pour apprendre ensemble. https://parlonsapprentissage.com/la-communaute-dapprentissage-interagir-pour-apprendre-ensemble/ page consulté le 26 février 2017
[6] Teluq (2017). Étayage. http://wiki.teluq.ca/TED6210/index.php/Etayage page consulté le 26 février 2017
Analyse de nos traces en lien avec la coopération
À la suite de l’analyse de nos traces, nous avons ressortis plusieurs éléments nécessaires à la mise en place du travail collaboratif et coopératif. Voici donc notre vulgarisation de nos observations afin que vous puissiez les utiliser dans votre classe à votre tour.
Planification
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ObservationPuisque chaque réalisation des élèves étaient différentes (jeux différents et pages de calendrier différentes), l’enseignante doit donner des conseils adaptés au projet des élèves. Elle doit proposer des pistes d’amélioration personnalisées plutôt que des attentes préétablies.
L’enseignante doit également permettre à chaque élève d’accomplir une tâche nécessaire à la réussite du projet. (Sentiment d’accomplissement/d’appartenance). Produits finis
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